Les méthodes pour concevoir un enfant

La nature a pour habitude de bien faire les choses, pour autant, quand il y a un désir de grossesse, celle-ci peut parfois nous décevoir. Pour concevoir un enfant, il y a bien évidemment la méthode que tout le monde connaît. Mais parfois, elle ne fonctionne pas, il est possible d’avoir recours à d’autres méthodes pour avoir un enfant. Aujourd’hui, nous vous proposons un petit récapitulatif des différents moyens qui existent à ce jour pour concevoir un bébé.

La méthode naturelle

Ici, on ne vous fait pas de dessin, vous avez certainement quelques notions dans ce domaine. Résumons avec des mots un peu plus scientifiques que ceux que l’on pourrait trouver dans un Kamasutra. La méthode naturelle consiste en un coït au cours duquel il y a une éjaculation, idéalement au moment de l’ovulation : 5  jours avant et jusqu’à 3 jours après celle-ci (pour plus d’infos sur ce sujet, c’est par ici !)

Ici, une petite mise en garde pour celles et ceux qui n’auraient pas de désir d’enfants : attentions aux spermatozoïdes hyper balèzes et aux rapports sexuels avec éjaculation sans pénétration, mais avec glaire cervicale hyperactive. 

Dans les méthodes naturelles pour concevoir un enfant, il existe également des méthodes un peu moins académiques et plus ou moins naturelles. Babeth ne souhaite pas s’étendre sur le sujet ici, Google est votre ami si vous souhaitez en savoir plus. 

Les autres méthodes pour concevoir un enfant

Quand au bout d’un certain temps des difficultés sont constatées pour avoir un enfant ou quand on est une femme seule et qu’on a un désir de grossesse, il est possible d’avoir recours à la procréation médicalement assistée. 

La stimulation ovarienne

Il est possible de venir stimuler la fonction ovarienne de la femme pour produire des ovules en cas de trouble ou de déficit. Il s’agit dans ce cas d’un traitement médicamenteux par voie orale ou injectable, sur avis et surveillance médicale.

L’insémination

Pour l’insémination, les spermatozoïdes (du partenaire ou du donneur) sont préalablement récoltés en laboratoire. Ils sont conservés dans une pipette et parfois dans de l’azote.  Cette pipette sera introduite in utéro au moment de l’ovulation de la femme. 

La fécondation in vitro

Il s’agit d’une méthode où un ovule (préalablement récupéré dans le corps de la femme) et un spermatozoïde (récupéré comme précédemment) sont mis ensemble dans une boîte.  Pas une boîte de nuit, mais une boîte de culture ! Une fois que l’ovule est fécondé, on attend la multiplication cellulaire. Ensuite, il y a réintégration de l’embryon au stade de blastocyste transféré in utéro à l’aide d’un cathéter, 3 à 6 jours après la rencontre. 

Quelques spécificités concernant les fécondations in vitro :

• FIV avec don d’ovocytes
• FIV avec don de spermatozoïdes
• FIV avec double dons (avec conditions d’accès préalablement étudiées)
• FIV avec don d’embryon
• FIV DGP (diagnostic génétique préimplantatoire) en cas de pathologies graves sur l’embryon. Ex : transmission de maladie génétique incurable. 
• FIV ICSI : Injection intracytoplasmique d’un seul spermatozoïde (quand les spermatozoïdes sont peu nombreux)

L’aide à la procréation ne garantit pas systématiquement une grossesse. Ces méthodes pour concevoir un enfant peuvent s’avérer infructueuses et conduire vers un long parcours du combattant. Être bien entouré.e.s par les professionnels de santé mais également et surtout par ses proches est une nécessité absolue quand on traverse des difficultés à concevoir un enfant. Aujourd’hui de nombreux groupes de paroles et associations peuvent accompagner les personnes qui traversent un parcours de PMA.

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À votre bon sens !

Babeth (consultante sage-femme) & Étiennette (Rédactrice).